NORAH ϟ i was looking for a breath of a life (délais dimanche)

« Je n'arrive pas à croire que tu partes si loin... et si tôt... » murmura-t-elle, les yeux emplis de larmes. Ma mère avait toujours été sentimentale, mais depuis que je lui avais annoncé mon départ pour Masson Grove, cela avait empiré. « Maman... Masson Grove n'est qu'à deux heures d'ici.. »  Il fallait qu'elle comprenne qu'il était temps pour moi de m'en aller . Je suppose qu'elle agissait ainsi car j'étais la petite dernière de la famille ; mes deux soeurs aîné, Nina et Sarah, étant déjà à l'université depuis des années. Elle allait devoir rester seule avec mon père, ce qui ne serait sans doute pas une partie de plaisir. Je la repoussais légèrement tandis qu'elle répondait déjà. « C'est tellement loin.. Je ne pourrais plus voir ma petite chérie.. Et qui va donc s'occuper de toi ? »  Me croyait-elle donc si incapable que ça ? Certes j'étais jeune, je venais d'avoir vingt ans, mais si je voulais poursuivre mes études je devais déménager. Celle de Masson Grove était la seule qui proposait un programme complet de droit. Je soupirais. « Je suis assez grande pour prendre soin de moi, tu le sais très bien »  Ma mère ne pourrait rétorquer ; elle me savait indépendante et têtue, je tenais ça d'elle d'ailleurs. Je me retournais alors vers ma valise et vérifiais qu'il ne manquait rien. J'entendais alors ma mère faire les cent pas dans ma chambre, visiblement stressée. Je verrouillais ma valise puis me relevais pour lui faire face. Elle me prit une dernière fois dans ses bras et me dit avec tendresse « Tu vas tellement me manquer ma petite Norah » Je me retenais de soupirer, et l'étreignais à mon tour. « Arrête de dire ça, je ne pars pas à la guerre...» 

MONROE, JUILLET 2008

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« Norah ! Arrêtes de le regarder ! » s'exclama ma nouvelle amie, accessoirement collègue dans ce cabinet d'avocats. Je baissais la tête aussitôt, comme prise sur le fait, bien que j'allais prétendre le contraire. Je venais de l'épier encore une fois, bien que je savais pertinemment que je n'aurais pas dû. C'était tellement malpoli, on aurait dit une gamine. Je ne le connaissais même pas, mais ce n'était pas la première fois qu'il passait au cabinet pour discuter avec mon patron. Je m'empressais alors de rétorquer. « Je ne regarde personne ! Qu'est-ce que tu racontes ?!? » Je l'entendis soupirer, puis s'approcher de moi. Je relevais la tête vers elle, tentant d'afficher un air indéchiffrable, elle s'empara d'un dossier et s'assit près de moi. Je la vis regarder à sa gauche puis à sa droite rapidement, nous n'étions pas censées bavarder mais bosser. Elle commença alors à murmurer comme si nous parlions d'un secret d'Etat. « Tu sais que tu peux tout me dire... » Je la regardais alors, incrédule. A quoi pouvait-elle s'attendre ? Je le trouvais séduisant, rien de plus. « Je ne vois pas ce que tu veux que je te dise ! » Elle sembla s’exaspérer, et se crispa. Elle devait penser que je lui mentais, ce que j'aurais pu faire aisément étant donné que nous nous connaissions depuis un peu moins de deux mois, mais j'étais honnête. Dans toutes les situations, ou presque, je ressentais le besoin de dire la vérité. Le fait que je sois une piètre menteuse n'aidait en rien, et à force de me côtoyer chaque jour elle aurait dû le savoir. « Ne tournes pas autour du pot s'il te plaît... Tu couches avec lui ! » Et elle était repartie dans un de ses délires ; d'après elle chaque personne travaillant ici avait une aventure, que ce soit la réceptionniste, le livreur de courrier, ou encore le boss ! Je m'offusquais alors, et sans faire exprès élevait la voix, au risque de me faire remarquer par la personne concernée. « Mais n'importe quoi ! Je ne le connais même pas ! » Il n'était que le meilleur ami trentenaire du patron, c'était tout ce que je savais à cet instant. Elle sembla enfin me croire, et me fit signe de baisser d'un ton. Elle retrouva alors le sourire, toutes les personnes travaillant ici savaient qu'elle avait craqué pour lui, et que mes révélations lui laissaient le champ libre. Son regard se posa vers le bureau d'en face, où l'on pouvait apercevoir les deux acolytes. Elle rêvassait désormais « Qu'est-ce qu'il est sexy... » Je me contentais d'un vague hochement de tête, puis replongeais dans mon dossier, en les voyant sortir du bureau. Jessica, elle, se dépêcha de regagner sa place, toute souriante à l'idée de se faire remarquer. « Au revoir mesdemoiselles »

MASSON GROVE, NOVEMBRE 2011

Han que de jolies blondes

Merci beaucoup

Merci

Mini Grey
Bienvenue parmi nous

LUCY et HOLLAND Merci à vous

Merci Graham

Merci

J'aimerais avoir un délai, je pense finir ma fiche demain après-midi (:

Je pense avoir terminé