Ronan. ◊ « Keep on dancing till the world ends. »

crédits : tumblr.

Ronan ✮ Baker

TU CROIS AU COUP DE FOUDRE ? Eh bien, cela dépend de ce que vous voulez parler. Je ne crois pas à tous ces contes de fées qui vous disent que dès que vous voyez une personne, BAM, vous êtes amoureux, vous allez passer voter vie avec elle, etc. "Putain, c'est l'homme de ma vie quoi !" Pitié, on ne peut pas s'imaginer faire sa vie avec une personne que l'on connait à peine. Je veux bien qu'une rencontre se fasse rapidement, il y a beaucoup de personne qui ont directement la sensation que le courant va bien passer, une sorte "d'alchimie" qui fait que malgré le fait qu'on apprenne à se connaitre, on s'apprécie toujours autant, là c'est beau. Ne vous méprenez pas, je ne dis pas qu'il y a seulement ce qui a à l'intérieur qui compte, loin de là. On a beau dire qu'on est pas superficiel, si l'emballage ne vous plait pas, vous en prenez un autre pas vrai ? Eh bien, là c'est pareil, il a beau être un garçon adorable, je ne suis pas sur qu'il soit à ce point adorable pour rattraper un manque totale d'esthétisme. Il faut être réaliste et c'est seulement quand tous ses points sont réunis que l'on peut parler de coup de foudre. QUELLE EST LA CHOSE LA PLUS ROMANTIQUE POUR TOI ? : Selon moi, il y a pleins de petites choses, de petits événement qui fait que la situation est romantique ou pas. Puis, cela change en fonction de la personne avec qui vous êtes, une chose va vous paraitre romantique avec une personne, puis moins avec une autre. Cependant, il y a vraiment une chose qui me fait vibrer, c'est les câlins.. Cela peut paraitre un peu stupide à vos yeux, mais rien ne vaut des simples embrassades, des papouilles, des baisers par-ci, par-là. Juste un moment de pur tendresse et je fond littéralement dans les bras qui m'entoure, je deviens une véritable poupée, je pourrais passer des heures dans un lit à aire des papouilles à celui que j'aime. J'en réclame tout le temps, on dirait un gros bébé et j'en suis fier, je suis quelqu'un de très tactile alors impossible pour moi de passer un moment près de la personne que j'aime sans la toucher. QUE REPRÉSENTE LE MARIAGE SELON TOI ? Une connerie. Comment ça il faut justifier la réponse ? Bon, c'est simple, pour moi, c'est un acte qui ne doit pas être pris à la légère, comme dis précédemment, la plupart des personnes qui se marient sont ceux qui ont eu -ou qui ont cru avoir en l'occurrence- un coup de foudre. Ils croient avoir rencontré la femme ou l'homme de leur vie et décident de tout faire à l'envers, de précipiter les choses en ce mariant parce qu'il n'y a que ça à faire. "Nous sommes amoureux, marions-nous !" Il n'y a rien de plus stupide, je vois assez par le travail de Thobias que le mariage finit presque toujours par un divorce. Après, je ne dis pas que si on me propose, je vais dire non directement, je dis juste que c'est une décision à réfléchir ensemble et longuement surtout. C'EST QUOI TES PÉCHÉS MIGNONS ? Il y a beaucoup de choses que j'aime dans ma petite vie. Tout d'abord, mes cigarettes, mon Dieu je bénis celui qui a inventé ce truc ! "Oui, ça donne le cancer, tu vas mourir, fumer ça tue, niah niah niah." Et ta connerie, elle te tue pas malheureusement. Tout le monde meurt de toute façon, alors que ce soit demain ou dans dix ans, qu'est-ce que ça change ? Ces vingts petites merveilles dans mon paquet sont toujours là quand j'ai besoin d'elles. C'est mon exutoire, quand je suis stressé, contrarié ou que je m'emmerde. Cela fait maintenant quelques années que j'ai commencé et pour l'instant je ne compte pas m'arrêter de si tôt. Accroc ? Pas du tout ! Hum, sinon, une autre chose que j'adore.. Les fraises !! c'est l'unique chose que je mange par toutes saisons, même si il n'y en a pas beaucoup et qu'il faut y mettre le prix, je suis prêt à tout pour en avoir, en y réfléchissant bien, c'est un peu comme mes cigarettes, ça m'apaise lorsque je suis inquiet ou triste. La liste est encore bien longue, les films de Hitchcock que je pourrais regarder toute le nuit sans jamais fermé l'œil même je les connais par cœur maintenant, faire la fête, rien de tel que de danser et boire entre amis pour se détendre après une semaine éprouvante, j'aime être gâté même si je ne suis pas vénale non plus de petites attentions de temps en temps j'apprécie beaucoup, les câlins comme je l'ai dit précédemment c'est LE truc pour me faire fondre, les plateaux télés devant les films de Hitchcock rien de mieux pour une soirée tranquille, les smileys dans les sms ça fait gamin mais je trouve ça drôle et j'en met partout, crier ça me détend j'extériorise tout avec un cri, me rouler dans la neige même si je suis malade après. C'est toutes ses petites choses qui fait que j'apprécie la vie. QUE PENSES TU DE MASSON GROVE ET SES HABITANTS ? J'apprécie vraiment cette endroit, je suis arrivé ici il y a maintenant huit ans et je me sens vraiment chez moi, il y a tellement de cultures différentes, de personnes différentes que je trouve cela intéressant. quant aux habitants, il y a vraiment une ambiance conviviale loin de celle oppressante des grandes villes et c'est cela que j'aime le plus, tout le monde se connait ou presque. Cela ne me dérangerait pas de passer toute ma vie dans cette ville. Personne n'est parfait évidemment, ce serait chiant une ville sans emmerdeurs ou de commères, non ? COMMENT TE VOIS TU DANS DIX ANS ? : Je ne sais pas et je n'ai pas vraiment envie de savoir.. Je ne veux pas me soucier de ce qu'il va m'arriver dans dix ans ou bien vingt ans, je profite du moment présent, avec les personnes que j'aime. Ce serait mal venu de faire des plans sans vraiment savoir si on va y arriver ou pas. On en sera que plus déçu si on ne les réalise pas alors je ne vois pas l'intérêt. Qui sait ? Je serais peut-être mort ou malade ou je serais encore comme maintenant, à vous dire que je ne sais pas de quoi serait faite la vie. WHO KNOWS ?

Grandir dans ma famille n'aurait laissé personne intact, personne de mentalement constituer n'aurait survécu, c'est pourquoi je suis sûr aujourd'hui de ne pas être totalement normal. Enfin techniquement parlant j'ai été bien affecté. Mon père cet homme de pouvoir, connu et reconnu dans tout ce qu'il entreprend, il a toujours été mon héros, jusqu'à ce que je sois en âge de comprendre. « Tu sais qu'un jour ou l'autre tu vas mourir tout seul, tu as fais souffrir tellement de gens. » Je regardais mon père du haut de mes dix ans, de la peur et de la honte au fond des yeux. Comment mon univers pouvait il s'écrouler comme ça. « Mieux vaut mourir en héros qu'en traitre. » Je ne reconnaissais pas mon père, cet homme n'était pas l'homme qui m'avait élevé. « Tu n'es pas un héros, tu es un lâche. » C'était la première fois que des mots aussi dures sortaient de ma bouche. « Ronan Baker, tu ressemble beaucoup trop à ta mère. » Je faisais face à mon père, malgré le fait qu'il faisait des choses que je ne concevais pas, je savais qu'à moi il ne me ferait jamais de mal, du moins, je le croyais. J'ai grandi dans un univers masculin, aucune femme pour me câliner, m'apprendre la douceur. Personne, juste moi et mon instinct.. « Ronan, tu vas où comme ça ? » Je me retournais et fis face à mon père et son regard noir, un soupir et un sourire hypocrite plus tard, je me retrouvais enfermé dans ma chambre. Je n'avais pas peur de lui et de personne d'autre d'ailleurs, un peu trop téméraire dans l'âme d'après ma famille. Oui la seule personne de la famille qui avait osé tenir tête à mon père, chose qu'en fait je n'aurais pas dû faire, j'aurais dû être tout le contraire de moi-même. Moins téméraire, moins grande gueule, moins fonceur, moins moi tout simplement...

Il sait que je suis derrière la porte et avance vers elle en seulement quelques pas grâce à la détermination. Je n'arrive plus à réfléchir. Je suis bloqué. Mes sens se perdent et mes jambes ne répondent plus. Je reste immobile attendant un mot, un éclat de voix, un coup. Ses yeux sont noirs de colère et il ouvre la porte d'un geste brusque la laissant se fracasser sur le mur dans un bruit assourdissant qui me fait hurler de peur. Ce regard terrifiant se rapproche tandis que mes cordes vocales se déchirent sous mes cris. Ses yeux arrivent à ma hauteur et je me sens partir en arrière. Il a osé. Il m'a frappé. Je me suis écrasé dans le mur d'en face. Cette chambre est maudite. Je m'écroule au sol en glissant contre ce même mur qui a la marque de mon enfance avec les graduations de ma taille. J'ai mal au cœur, j'ai mal au ventre et j'ai envie de vomir mes tripes. Mon père est en train de me battre sauvagement. Je me courbe et me recroqueville sur moi-même, mais il n'y a rien à faire. Il continue de m'enfoncer ses pieds dans les entrailles. La douleur physique n'est rien comparée à celle qui s'empare de mon cœur. Mon sang afflux dans mes veines à une vitesse folle lorsque je perçois les mots de mon père. Je n'arrive pas à les croire tellement je suis surpris que lui... mon paternel puisse me les cracher à la figure. Je suis une erreur de la nature. Un sale monstre. Je le dégoûte et je suis un monstre. Mon Dieu, fait en sorte que tout ça s'arrête. Je veux mourir. J'ai mal.. Trop mal. Les larmes sont inutiles et mes cris aussi. Plus je le supplie d'arrêter et plus il me frappe fort. Le voilà qui saisit mon sac et me le jette à la figure m'assommant un peu plus. J'ai mal à la tête et ma lèvre saigne après un de ses coups reçus en plein visage. J'ose relever les yeux et le vois au-dessus de moi, debout me balançant sa force dans les côtes. Je faiblis, mais il continue. J'ai l'impression de voir ma dernière heure arriver tant la douleur me consume. Mes sanglots redoublent et je suis pris de spasme. Mon corps est meurtri, mais pas seulement. Mes mains sont collées à mon torse tremblant. Mes tremblements se font de plus en plus violents, tellement, qu'une personne raisonnable penserait que je suis en train de convulser. Une douleur sourde s'insinue en moi, comme une colère que je sens parcourir mon corps dans les veines. Je le sens dans ma peau, me chatouillant de l'intérieur. Mes yeux se troublent, comme si un voile opaque venait de se poser devant mon visage, je ne vois plus que les pieds de mon père qui m'apparaissent comment flous. Je ne sais pas ce qu'il se passe, j'ai peur, apparemment mon géniteur aussi puisqu'il s'enfuit sous une exclamation de surprise et de peur. Il a peur de me tuer ? Le lâche. Mon corps se recroqueville contre lui-même, essayant de contrôler les tremblements qui parcourent mon corps frêle et bleui.. Je restais quelques instants sur le sol, essayant de savoir d'où venait cette sensation étrange. Avec un effort surhumain, je me redresse légèrement, m'asseyant sur la moquette. Puis je me figeai sur place, pas qu'il y ait pour moi la possibilité de bouger dans mon état, mais le reflet que me renvoyait le grand miroir de ma chambre était terrifiant. Ce n'était pas moi cette chose que je croyais voir, un instant, j'avais l'impression de me retrouver dans un cauchemar éveillé.. L'aspect général de mon visage était le même, la même forme, la même chevelure. Seulement.. j'étais totalement différent, mon visage, mes mains, toute ma peau était devenue meurtri, d'un blanc presque parfait, une toile vierge qui était justement parsemé de bleus en tous genres. Ma peau était défigurée devant mes yeux.. Mes yeux qui n'étaient pas en reste d'ailleurs, eux aussi avaient changés. Déjà sombres à leur habitude, ils étaient entourés de noir dû aux coups.. En plus de me battre, il ne sait même pas le faire correctement. Le con.

Lentement, j'ouvre les yeux, immédiatement agressé par la lumière aveuglante des néons de l'hôpital. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était, je ne savais même pas pourquoi j'étais là. On m'avait appelé en urgence pour m'annoncer que mon père était malade et qu'il allait mourir dans les jours qui venaient. Cela faisait des années que je ne l'avais pas vu, depuis mes dix-huit ans exactement, j'ai réussi à partir de chez moi. J'ai réfléchi quelques temps avant de venir dans cet hôpital.. Après tout, mon père, le pire père du monde à mes yeux. Beaucoup de personnes me dirais qu'il ne mérite pas que je vienne à son chevet. Je suis venu certes, mais il n'a pas mon affection comme les autres malades. Il n'aura pas mes larmes ni mon chagrin, juste ma rancœur silencieuse. Il avait le teint pâle, des cernes à faire peur, la respiration haletante, qui aurait pu croire que l'homme qui avait hanté mes cauchemars pouvait être aussi vulnérable en cet instant ? Il me regarda, la mine grave, espérant surement un sourire de ma part, chose qu'il n'aurait pas, jamais.. « Ronan, approche.. » Avec un léger rictus déplaisant, j'approche mon siège de son lit, le regardant en attendant qu'il me dise quelque chose. Il me donna la lettre que ma mère avait laissée en me déposant à mon père après ma naissance. Je restais sans voix, laissant mon père faire son monologue sur ma mère, qu'elle voulait de moi, mais qu'elle ne pouvait pas parce qu'elle était déjà marié et avait eu une autre vie, on dirait qu'il l'avait répété toute sa vie. Moi, naïf, je la croyais morte. Toute sa vie il avait pourri la mienne alors qu'il avait dans la poche quelque chose qui pourrait la changer complètement. Le crétin.

✮ PRÉNOM : Vanessa. ✮ PSEUDO : Vii. ✮ ÂGE : 16 ans. ✮ RÉGION : Basse-Normandie. ✮ OÙ AS TU CONNU BTL ? : Grâce à Bazzart. ✮ COMMENTAIRES : J'ai cédé à la tentation, je suis faible. . ✮ AVATAR : Robert Pattinson.