COME AND TAKE A WALK ON THE WILD SIDE (soline)

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soline jane ✮ may-hauptmann

TU CROIS AU COUP DE FOUDRE ? ? tomber amoureux au premier coup d’œil. Les papillons dans le bas du ventre. Les mains moites dès qu'on se trouve en face de l'être aimé. Jusqu'à il y a quelques temps oui j'y croyais encore. Pour moi le coup de foudre est ce que j'avais ressenti pour Harvey au fil et à mesure du temps où on s'est mis en couple. Pour moi c'est l'un des plus beau sentiments qu'il y a sur cette terre, c'est le commencement d'une nouvelle et véritable histoire d'amour. Pour moi un coup de foudre c'était quelque chose de très incontrôlable, c'est un sentiment magnifique qui n'arrive qu'une seule fois dans sa vie; c'est un regard, un mot, un sourire et votre cœur s'emballe tout simplement. Et jusqu'à il a quelques temps je pensais que j'avais trouvé ma seconde moitié, aujourd'hui même si ça a mal fini, je ne regrette rien si ce n'est sans doute mon divorce. Mais mon mariage avec Harvey reste quand même ma plus belle histoire d'amour. QUELLE EST LA CHOSE LA PLUS ROMANTIQUE POUR TOI ? : Un dîner aux chandelles. Une longue balade le long d’un lac. Une soirée cinéma rien qu’à deux devant un bon film que ce soit un film d’action ou une comédie romantique, bien que en tant que femme, j’opterais plus pour la comédie romantique bien sûre. Vous trouvez que c’est des choses trop simples ? Que c’est un peu banal et sans preuve de grande originalité ? C’est sans aucun doute la vérité mais j’aime les choses simples dans la vie. Je me rappelle lorsque j’étais petite et que tout allait encore bien entre mes parents, mon père avait l’habitude de ramener un bouquet de fleur à ma mère tous les vendredis et ils faisaient en sorte de sortir dîner rien que tous les deux au moins une fois toutes les deux semaines et j’ai toujours trouvé ça simple et romantique. J’aime les choses comme ça, les soirées simple où vous n’êtes qu’à deux et sans personne. Et c’est un peu ce qu’on faisait tous les deux avec Harvey, du moins au début, avant qu’on ne se dispute, avant qu’il me trompe, avant qu’on ne divorce, c’était avant quoi. QUE REPRESENTE LE MARIAGE SELON TOI ? Le mariage c’est un peu comme un rêve de petite fille pour toutes les femmes. Vous savez lorsqu’on est encore jeune on attend toutes le jour de notre mariage avant même qu’on ne sache à quoi ressemblera notre vie futur. C’est le rêve de la future robe de mariée que nous porterons plus tard, du mari qui nous attend debout devant l’autel, c’est plein de petites choses qu’on attend impatiemment en grandissant. Et puis bien au-delà de cela, le mariage c’est la concrétisation d’un grand amour, c’est un peu comme la matérialisation, le fondement, le commencement d’une nouvelle famille. Le mariage c’est faire le choix d’unir deux vies, jusqu’à ce que la mort nous sépare comme on le dit si bien. Le mariage c’était jusqu’à il y a un, l’une des plus belle choses qui m’était arrivée, le fait d’avoir trouvé l’homme de ma vie avec qui je comptais vieillir. Aujourd’hui, je ne sais pas si c’est une bêtise ou si c’est toujours quelques choses que je voudrais refaire plus tard. Pourquoi ? C’est simple après avoir vu comment mon mariage s’est terminé, je ne sais pas si je voudrais refaire la même bêtise une seconde fois. Après le divorce de mes parents, j’avais fait le choix de ne jamais me marier et puis je me suis mise en couple avec Harvey et c’était l’étape suivante pour moi mais aujourd’hui, jeune divorcée et après avoir passé des soirées à vider des boites de mouchoirs, le mariage ce n’est plus pour moi. C'EST QUOI TES PÉCHÉS MIGNONS ? Mes péchés mignons ? Comme tout le monde j’en ai pleins. Si je commence à faire une liste on y sera encore pendant pas mal de temps donc on va essayer de faire un tri de ce qui me vient en tête là tout de suite et qui fait partie des choses dont je ne peux vraiment pas me passer : le soleil , je suis comme ça j’aime quand il fait beau, les longues journées chaudes d’été où je peux jouer dans le jardin avec mon fils, où il fait bon de sortir et autre chose de ce genre-là, en clair, j’aime les journées ensoleillées✘ le chocolat sous toutes ses formes, que ce soit en gâteau, en tablette, en tarte ou en boisson chaude j’aime le chocolat et puis c’est bien pratique pour les peines de cœur, non ?✘ le café, j’aime le café, commencer une journée sans ma tasse de café habituel ? Il n’en ai pas question, bien sûr je ne me drogue pas au café non plus mais j’en bois beaucoup✘ mon téléphone, il n’y a pas une minute ou je n’ai pas mon téléphone en main ou que je n’y jette pas un coup d’œil, que ce soit pour le travail où lorsque mon fils est à l’école, j’aime être joignable✘ les fraises et plus précisément le fruit, les tartes aux fraises ou encore les fraisiers, je ne peux pas m’en passer. Demander donc à Harvey les soirs durant ma grossesse où je ne le réveillais rien que pour ça✘ rire, ou plutôt avoir toujours la joie de vivre, même si ma vie n’est pas au beau fixe, j’aime garder le sourire et positiver et puis avec mon fils, vaut mieux que je sois joyeuse non ? Parce qu’une maman qui déprime j’en ai eu une et ce n’est pas vraiment marrant ✘ le cinéma que ce soit des comédies romantiques ou encore des films d’action, j’aime tout ce qui touche au cinéma et c’est une bonne distraction✘ la glace. Glace à la vanille, sorbet aux fruits… J’aime énormément ça, il est vrai que c’est un bon moyen de prendre des kilos et pourtant ce n’est pas pour autant que je m’en priverait✘ mon fils , ce n’est pas quelque chose à manger mais c’est l’une des personnes si ce n’est la personne que j’aime le plus sur cette terre. C’est mon bijou à moi, c’est mon fils à moi et inutile de dire qu’il passera toujours en premier pour moi✘ mais ce n’est pas tout, j’aime plusieurs autres petites choses comme : la musique ✘ faire les magasins ✘ mon métier de journaliste ✘ le mascara ✘ les longues promenades ✘ faire à manger ✘ voyager ✘ profiter de chaque instant ✘ l’honnêteté ✘ ne pas se prendre la tête ✘ mon piano QUE PENSES TU DE MASSON GROVE ET SES HABITANTS ? Masson Grove est tout d’abord ma ville de naissance. Et oui avant de représenter quoique ce soit d’autre, c’est d’abord la ville où j’ai vu le jour et où j’ai passé toute ma vie puisque à part lorsque je pars faire des reportages en dehors de la ville, je n’ai jamais vraiment quitté la ville, et ce même une fois divorcée. Masson Grove c’est le lieu où j’ai vécu les plus beaux moments de ma vie, les moments que je chérirai toujours jusqu’à ce que je meure. Mais c’est également ici où j’ai vécu les moments les plus tristes, les moments que j’aimerais oubliés le plus possible mais la vie n’étant pas un long fleuve tranquille il nous faut bien des moments de joie comme des moments de pleurs non ? Masson Grove c’est dans un premier lieu mon chez moi. C’est ici que j’ai tous mes repères, c’est ici, que je suis née, j’ai grandi, je me suis mariée, j’ai eu un magnifique petit garçon, j’ai divorcé et c’est ici où je vie aujourd’hui. Je ne me vois pas partir de cette ville, j’y suis chez moi et j’y suis bien donc je ne vois pas pourquoi je partirais. Quant aux habitants de la ville, je n’ai aucun problème avec eux. Bien sûr il est vrai que je ne suis pas amie avec tout le monde mais je ne suis pas non plus en guère absolue avec qui que ce soit en ville. Par contre s’il y a bien quelque chose que je ne peux pas supporter et qui a tendance à bien m’agacer ce sont bien tous les ragots qu’il y a en ville. Il ne peut rien se passer en ville sans que ça devienne le sujet de discussion absolu des petites ménagères du quartier. Phénomène propre aux petites villes résidentielles me direz-vous mais ce n’est pas pour autant que tout le monde accepte ça. Surtout si l’une de leur discussion concerne la tromperie de votre mari et votre divorce récent.COMMENT TE VOIS TU DANS DIX ANS ? : D’ici dix ans j’aurais tout juste trente-neuf ans donc je ne serais pas encore si vieille que cela, mais plutôt une jeune femme mûre me direz-vous. Et jusqu’à il y a quelques temps j’avais encore tous les aspects de ma vie préparer ou plutôt imaginer dans un coin de ma tête. Mais ça c’était bien avant que je me retrouve mère célibataire. Aujourd’hui c’est plutôt un regroupement de souhaits, une idée de ce à quoi j’aimerais que ma vie ressemble dans dix ans même si je sais qu’il y a de grandes chances que ça n’y ressemble absolument pas ou du moins pas dans tous les domaines. Si on part d’un point de vue professionnel, j’aimerais vraiment réussir à être une grande journaliste d’ici dix ans, une journaliste reconnue, avec toujours la même passion dans ce que j’aime faire et si je peux arriver à cela, ça ne sera déjà pas mal. Et plus personnellement, d’ici dix ans mon fils adoré aura déjà dix-sept ans, donc une maman gaga de son fils, je me vois bien comme ça. Je me vois toujours aussi complice que je le suis avec lui maintenant, ça serait mon petit homme à moi et puis si je peux lui donner un ou deux petits frères (ou petites sœurs) pourquoi pas, je ne dirais pas non, non plus tellement j’aime les enfants. Quand à ma vie sentimentale, j’espère qu’elle sera plus joyeuse qu’elle ne l’est aujourd’hui et pourquoi pas être de nouveau en couple. Bien qu’au fond de moi j’espère que j’arriverais à passer au-dessus de ce qu’Harvey a pu faire car même si aujourd’hui ça me fait mal au cœur, il restera toujours mon mari, l’homme de ma vie et l’homme que j’aime et si on se bat assez pour repartir sur de bonnes et solides bases, pourquoi on ne se remettrait pas ensembles ?

✮ PRÉNOM : mélodie. ✮ PSEUDO : millie. ✮ ÂGE : vingt-et-un y.o. ✮ RÉGION : paris, france. ✮ OÙ AS TU CONNU BTL ? : en allumant mon orid' et paf j'ai atterri ici . Non sérieusement grâce à bazzart. ✮ COMMENTAIRES : hakuna matata . ✮ AVATAR : rachel mcadams.

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« James on va avoir un bébé… » « On va quoi ? » « On va avoir un bébé… Je suis enceinte... » « Comment … ? » « Tu veux que je t’explique comment je suis tombée enceinte. » « Mais non ça je le sais… » « Ca veut dire que tu n’en veux pas ? » « Si, mais je suis juste un peu surpris… «. Ah ça pour être surpris mon père était plus que surpris oui pour la simple et bonne raison que lui et ma mère avait décidé d’attendre au moins cinq ans après leur mariage pour avoir un enfant, à croire que les cinq années qu’ils avaient passé ensembles n’étaient pas déjà suffisante. Sauf que la nature faisant bien les choses il venait tout juste de fêter leur deux ans de mariage lorsque ma mère a appris qu’elle était enceinte de ma grande sœur Sloane et voilà qu'un peu plus d'un an plus tard, elle était une nouvelle fois tombée enceinte. C’est donc leur petite vie qui a été chamboulée du tout au tout. Mais bon en même temps ce n’est pas comme s’ils ne pouvaient pas s’habituer à ma venue au monde. D’ailleurs une fois le moment de surprise passé mon père était plus qu’heureux d’avoir un enfant dans quelques mois et il a chouchouté ma mère comme jamais. Il était là à ses moindres crises de nerfs contre lui ce qui avait lieu assez fréquemment d’ailleurs, mais bon comme on dit il ne faut jamais contrarier une femme enceinte et mon père a très bien suivi ce conseil, et à céder à ses moindres caprices donc se lever en pleine nuit pour les envies de femme enceinte de ma mère ça ne lui faisait rien et puis il allait bientôt être papa et c’était ça la chose la plus importante pour lui. Enfin bref, mon avocat de père et ma mère qui avait hérité de l’entreprise de son père qui marchait plus que bien se sont donc préparé à ma venue au monde et ont préparé ma chambre de fond en comble avant même de savoir si ça allait être une fille ou un garçon d’ailleurs. Bien que mon père était sûr que ça serait une fille et ma mère pensait que ça allait être un garçon et en fin de compte mon père a eu tout à fait raison. Et une fois le sexe connut il fallait bien décider du nom que mes chers parents allait me donner et mon père ayant toujours eu envie d’appeler sa fille Jane en souvenir de sa maman et ma mère elle Soline, ils ont décidé que mon premier prénom serait celui choisi par ma mère et que le second serait celui choisit par mon cher paternel, bien que tout le monde m’appelle plus Soline ou encore Line . Enfin bref l'idée est que quelques mois après, moi Soline Jane May, je suis née ici même à Masson Grove il y a maintenant vingt-neuf ans de ça. Sinon je n’ai pas vraiment eu de faits très marquants dans mon petite enfance sauf peut-être le fait que je sois plus proche de mon père que de ma mère . On dit toujours que les filles sont plus proches de leur père que de leur mère et que pour les garçons c’est le contraire et bien il faut croire que même pour moi c’était le cas. Non pas que je détestais ma mère loin de là d’ailleurs, j’adorais vraiment ma mère, passer du temps et pouvoir jouer avec elle mais en grandissant je suis devenue plus complice avec mon père qu’avec ma mère et ça a été comme ça pendant toute mon enfance. Et, ma mère étant son propre patron, on ne peut pas vraiment dire qu’elle avait des difficultés à avoir du temps libre et c’est donc elle qui s’est chargée de mon éducation, avec mon père bien sûr, mais la plupart du temps elle était avec moi et savait me dire non quand il fallait me dire non et me dire oui lorsqu’elle jugeait qu’elle pouvait me laisser faire quelque chose sans que ça n’ait de mauvaises répercussions. Bien que par moment elle était souvent trop stricte ce qui n'est pas toujours agréable pour une enfant.

« Regarde-toi, tu me dégoutes. Ne me touche pas ! » Un couple qui était censé être amoureux et vieillir ensembles était en train de se déchirer sous mes yeux. Enfin pas vraiment sous mes yeux vu que j'étais censé être en train de dormir mais on ne peut pas vraiment dire que les cris de mes parents, ressemblaient à une berceuse. « Hannah c'était une erreur, une simple erreur. » Il avait une certaine notion du temps mon père vu que sa simple erreur durait depuis pas mal de temps et que ma mère avait fini par les attraper et lui et la nouvelle femme de la vie de mon père et c'est comme ça que depuis deux longues semaines, ils passaient leur temps à se déchirer nous oubliant presque ma sœur et moi. « Une erreur ? Une erreur de plusieurs mois ? » Silence de la part de mon père. La maison était devenue silencieuse comme si deux adultes n'étaient pas en train de se crier dessus quelques secondes plus tôt. C'était comme si les habitants de la maison était tous couché, ce qui aurait dû être le cas, vu l'heure qu'il était. Du moins jusqu'à ce que ma mère sorte la phrase qui signifiait que tout était fini « Je veux que tu t'en ailles... » Et il n’avait rien dit. Il s'est juste levé et est parti dans leur chambre pour faire ses valises et à quitter la maison le soir même. Et voilà comment notre belle histoire de famille a éclatée en quelques minutes. Tout ça à cause d’un homme qui pense plus avec ce qu’il a en bas que le reste. Chouette été pour ses quatorze ans n'est-ce pas ? Et s'en est suivit des mois de dépression, des mois ou Sloane et moi étions là à regarder notre chère maman s'enfoncer à petit feu pour un homme qui n'en valait même pas la peine. Un homme qui n'avait pas hésité à envoyer valser des années de mariage et de bonheur, un homme qui avait juste décidé de brisé sa famille pour le plaisir de sauter une petite blonde rien que pour son plaisir personnel. Mots sans doute un peu cru dans la bouche d'une jeune fille de mon âge et pourtant c'est la vérité, c'est tout simplement ce qui s'est passé devant mes yeux sans que je ne puisse rien faire. Et il aura fallu que Sloane et moi nous fassions tout pour remonter le moral de notre chère maman pour qu'elle trouve elle-même la force de remonter la pente et qu'elle pense à autre chose et elle a bien fini par la remonter la pente et à retrouver sa joie de vivre. « Hey Line comment tu vas ? » Si ça avait été quelqu'un d'autre j'aurais sans doute mal répondu mais devant mon meilleur ami je ne me sentais pas de l'envoyer bouler. « je t'ai déjà dis que je trouvais que les hommes étaient de véritables salauds ? » Et voilà qu'il éclatait de rire alors que je lui parlait plus que sérieusement. « Même moi ? » Me demanda-t-il avec un sourire plus que malicieux aux lèvres. « Mais non toit tu es mon meilleur ami ce n'est pas pareille. » Il se contenta de hocher la tête en souriant en me laissant dans mes pensées. Il est vrai que pour moi les hommes étaient tous les hommes, enfin sauf Harvey bien sûr

Puis la vie continue et il faut faire avec la séparation de ses parents, en même temps ce n'est pas comme si je pouvais changer quelque chose au fait que mes parents avaient fini par divorcer. Le seul point négatif est le fait que je me suis rendue compte qu'à cause de mon côté très proche de mon père, le fait de savoir que c'est lui qui avait d'une certaine manière détruit la famille rendait la chose encore plus blessante mais bon la vie ne s'est pas arrêtée pour autant . Enfin âge ingrat pas tant que ça pour moi vu que je n’étais pas du genre à bafouer l’autorité de qui que ce soit et à me rebeller pour un rien dès qu’on me disait quelque chose ou quoi. Non j’étais juste le genre de fille qu’on appelle une fille bien, tout en étant une vraie adolescente qui profite de la vie. « Merde Soline il faut vraiment que t’arrêtes hein. »& voilà une jeune brune d’à peine deux ans de plus que moi qui débarquais dans ma chambre alors que je venais tout juste de fermer la porte quelques secondes plus tôt. « Mais de quoi tu parles encore ? »Question absolument stupide vu que je savais très bien de quoi elle voulait parler mais j’avais toujours cette habitude de le faire marcher et en grandissant, cette sale habitude est restée si bien que dès que j’en avait l’occasion je m’amusais à le faire marcher autant que possible rien que pour le plaisir de le voir s’énerver et puis il me le rendait bien ne vous en fait pas pour lui. « Je ne sais pas moi,Du fait que tu passes ton temps à aller porter mes affaires non. Dis-moi tu te moques de moi ou bien ? » J’avais très envie de lui dire oui que je me moquais d'elle et que j'adorais passer prendre ses affaires qui était pas mal en plus. « Qui te prouve que c'est moi même ? » . Ma relation avec Sloane a toujours été comme ça depuis notre plus tendre enfance il faut le dire. A l’époque où je suis née elle avait déjà deux ans, et savait déjà beaucoup de chose – d’après elle - comme elle aime me le rappeler, elle est sans doute l’une des personnes qui me connait le mieux au monde et moi c’est pareille avec elle. « Et puis arrêtes de crier je vais bien te manquer lorsque tu partiras faire tes études»Et oui ma grande sœur adorée allait s'en aller pour suivre ses études à la cité des anges qu'était Los-Angeles pour aller voir du pays avant de revenir en ville plus tard si jamais l'idée l'en prenait« C'est ça continues de te dire ça à toi-même... »

« Hey bonjour » Mon regard se posa sur l’homme qui venait juste de me parler et qui affichait un léger sourire. « Euh , salut, je peux t'aider ?» lançais-je un peu de manière confuse. « Je ne sais pas, j'attendais ma jolie fiancée tu ne l'aurais pas vu ? » Réponse un peu cliché ? Et pourtant ça ne m'avait pas empêché de lui sourire et de commencer à discuter avec lui. « Ah si c'est ta jolie fiancée que tu attends, je t'en pries assieds-toi. » Lui lancais-je avec un grand sourire aux lèvres «Tu sais que tu es incorrigible n'est-ce pas? »Ça c'était Harvey mon fiancé, mon futur mari, mon meilleur ami et mon roc d'une certaine manière. Oui oui je parle bien du même Harvey avec qui j'étais amis depuis que j'étais toute petite. C'était la même personne et en grandissant il a semblé que ce que tout le monde pensait sur le fait qu'on se finirai un jour par se mettre ensembles était vrai. Et nous voilà aux portes de nos dix-neuf ans en train de préparer notre futur mariage. « Harvey dis-moi, combien d'enfants tu veux qu'on est ? »On était en train d'aller nous coucher mais cette question était dans mon esprit depuis quelques jours déjà et puis on était mariée depuis un an et vu qu'on se connaissait depuis déjà pas mal de temps, et qu'on était en couple, on pouvait bien commencer à parler d'enfant et avenir. « Sérieusement Soline ? Alors qu'on est sur le point d'aller dormir ?. » me répondit-il. Je connaissais assez bien mon mari pour savoir qu'il était en train de tourner autour du pot. « Pourquoi tu es sur la défensive ? c'est juste une question.» Et puis c'était pas comme si j'allais lui dire de me faire un enfant tout de suite je voulais juste qu'on en discute. « Je n'en sais rien, en fait je n'y est pas vraiment réfléchit mais je sais que je n'en veux pas un maintenant. » Au moins ça avait le mérite d'être clair. « Oh...» Il avait réussit à me couper les mots de la bouche ce que personne n'avait encore jamais réussit à faire. « Line... Ce n'est pas que je en veux pas d'enfants avec toi. C'est juste qu'avec nos études et les carrières qu'on souhaite avoir, je pense que l'on devrait attendre un peu avant d'avoir un ou plusieurs enfants"Je le regardais avant de me tourner dans mon lit "Ok Hauptmann, bonne nuit."[/i]On avait eu cette discussion quelques mois plus tard avant que je ne finisse par apprendre une tout autre nouvelle et on en avait plus jamais parlé."Félicitations madame Hauptmann, vous êtes bien enceinte d'un peu plus d'un mois." Une visite qui était censé être une simple visite de routine c'était transformé en une annonce. Une annonce que j'avais faite le soir même à mon mari et il l'avait plutôt bien pris bien que je pensais qu"il allait me tuer surtout qu'on était mariés depuis tout juste deux ans. Comme quoi un enfant était sans doute ce qu'on avait besoin pour se rapprocher encore plus.

« Maman où est-ce qu’on va ?» Je détournais quelques instants mes yeux de la route que j’avais empruntée pour me retourner vers mon fils. « On va passer quelques temps chez mamie, tu es content ?» lui répondis-je en essayant de lui afficher un grand sourire même si le cœur n’y était pas forcément. « Et papa ? » Les enfants et leurs questions. Que devais-je lui dire ? Que je ne pensais pas qu’on retournerait chez nous de sitôt ? Que son père était bien la dernière de mes préoccupations à l’heure actuelle. Surtout que je n’avais pas l’air d’être l’une des préoccupations premières d’Harvey après la scène sur laquelle j’étais tombée. « Papa reste à la maison, et puis c’est à quinze minutes de chez mamie donc tu pourras toujours le voir. » Sourire essayant d’être le plus convaincant alors que je savais très bien que je n’aurais pas le courage personnellement de voir Harvey dans les prochains jours, si ce n’est dans les prochains mois. Vous savez lorsque vous êtes jeune, vous imaginez votre vie, comme elle sera et tous les points positifs comme les points négatifs et dans le cœur d’une femme on espère que tout ira toujours aussi bien et quelques soient les épreuves, on arrivera toujours à les surmonter parce que la vie ne peut pas être si mauvaise que cela. Et puis on grandit, un jour on se retrouve marié et c’est l’une des plus belles choses qui nous est arrivée dans la vie. Du moins c’est le cas au tout début. On ne peut pas passer une seconde sans penser à l’être aimé, on fait tout pour être ensembles le plus souvent possible, on fait passer le bien de l’autre avant le sien. Puis petit à petit on finit par se rendre compte que la vie n’est pas si facile et que le mariage est loin d’être tout beau et tout rose loin de là même. On se rend compte que le mariage est un vrai travail à pleins temps, que c’est un engagement de toute une vie et qu’il faut se battre. Se battre pour sa vie de couple. Se battre pour que son mariage fonctionne. Se battre pour que la routine ne s’installe pas. Et se battre pour que le mariage ne finisse pas par nous éloigner de notre conjoint. En clair on se rend compte que le mariage ce n’est pas comme dans les contes de fées où tout est toujours simple et rien n’est jamais compliqué. Et ça j’ai bien fini par m’en rendre après la naissance de notre fils. Je pensais que ça allait apporter un nouveau souffle à notre couple. Que la joie qu’Harvey avait manifestée lorsque je lui avais annoncé ma grossesse allait servir à nous rapprocher encore plus et pourtant si j’avais su que la situation allait être encore pire qu’avant mon accouchement, je n’aurais pas autant espéré. Et pourtant jusqu’à il y a quelques heures, je croyais encore que notre couple passait juste une mauvaise passe et que ça allait s’arranger mais ça c’était avant la magnifique scène qu’Harvey me réservait pour mon retour. « Coucou mes amours, vous êtes… »La scène en face de moi venait tout juste de me couper la voix. Chose qui arrivait très rarement pourtant. « Oh… Je… Je… Je vais y aller… »Sans même prendre le temps de comprendre quoi que ce soit je me retourna rapidement pour monter dans ma chambre , si je pouvais encore les appelé comme ça, pour récupérer mes affaires et m’en aller très vite de cette maison « Soline, je… » commença l’homme qui était à l’origine des larmes qui coulaient silencieusement le long de mes joues. «Non ! Ne dis absolument rien, je ne veux pas t’entendre.» Dis-je en mettant rapidement des affaires dans un sac de voyage « Comment tu as pu faire ça ? Nous faire ça ? Comment as-tu pu faire ça avec le petit dans la maison ? Même si tu ne m’aimes plus as-tu au moins pensé à lui ? » Et voilà que les larmes coulaient et que je ne savais même pas comment faire pour les arrêter. Je sortis de ma chambre pour aller vers celle de mon fils. « Mon chéri, réveilles-toi s’il-te-plaît on va aller chez mamie pendant quelques temps...» Et voilà qu’Harvey se trouvait en travers de mon chemin, prêt à me barrer la route. « Quoi ? Non, non, non, Soline, on peut arranger ça, tu peux pas partir comme ça »Dîtes-moi qu’il se moque de moi et qu’il est pas sérieux, car il était bien sûr hors de question que je reste une semaine de plus dans cette maison"Ne me touches pas ! Tu me dégoûtes." Et voilà que je lui sortais à quelques mots près ce que ma mère avait dit à mon père quelques années auparavant et je n’avais pas aussi bien compris sa douleur que maintenant. Et ça c’était il y a un an.


« Line, allez relèves-toi. S’il t’a fait ça, c’est qu’il ne te mérite pas.»Ma sœur adorée dans toute sa grandeur. A croire que j’approchai la quarantaine et qu'il fallait que je me retrouve vite remariée par peur de finir vieille fille. « Vas voir ailleurs si j'y suis Sloane. » dis-je en la regardant droit dans les yeux avant de me lever pour aller vers ma chambre. Mais en la voyant me suivre, je compris qu’elle n’était pas prête à me laisser tranquille. « Soline penses à ton fils, tu dois remonter la pente au moins pour lui et puis qui sait de quoi sera fait demain peut-être qu’Harvey et toit serez de nouveau en couple.» Me dit-elle avant de se diriger vers rapidement vers la sortie de ma chambre tout en esquivant l’oreiller que je venais de lui lancer. Quoique même si ma grande sœur avait le don d’être ennuyeuse et d’être toujours sur le dos, elle avait raison, il fallait bien que j’arrête de me morfondre et que je retrouve ma joie de vivre, du moins pour mon fils. Je savais ce que c’était d’avoir une mère qui passait son temps à pleurer sur son amour passé et ce n’était vraiment pas marrant, et je m’étais toujours juré de ne jamais faire subir ça à mes enfants si j’en avais plus tard. Il fallait donc que je sorte de ma chambre pour aller m’occuper de mon fils tiens. Mais bon comme en attendant il était encore à l’école j’avais le temps de me préparer. En soupirant je regardai sur ma table de chevet et pris les papiers de divorce qui s’y trouvaient. J’avais longuement réfléchie avant d’entreprendre cette démarche, mais à quoi ça servait que je reste en couple avec un homme si je n’arrivais plus à lui faire confiance. Si toutes les fois où il n’était pas à la maison je me demandais avec qui il était, je ne vois pas trop à quoi ça servait qu’on reste marié surtout si le mariage était censé être basé sur l’amour, la confiance et la communication et que sur les trois points, deux nous manquaient. Et pourtant en ayant les papiers dans les mains j’avais juste envie de les déchirer et de rentrer chez moi, du moins dans mon ancienne demeure et ça c’est ce que me disait mon cœur, quand à ma tête, elle me disait de fuir, de fuir très loin même. Et aujourd’hui, un an après l’adultère d’Harvey, nous étions officiellement divorcés, bien que j’avais gardé mon nom de femme d’épouse et j’avais la garde exclusive de notre fils, bien que mon ex-mari fasse tout pour qu’on mette en place un système de garde partagée et bien que je lui en veuille énormément et ce encore aujourd’hui, je comprenais parfaitement que notre fils avait besoin de ses parents, de ses deux parents. Mais le voir dans le bras de son père, alors que moi je ne pouvais plus l’être, resté dans les bras d’Harvey, poser ma tête sur son torse me faisait bien plus mal que je voulais bien l’avouer. Et le pire dans tout ça c’est que mon cœur lui appartient toujours, malgré la souffrance, la déception et le reste, j’aimais toujours mon ex-mari et je ne pourrais rien faire contre.